Les prix immobiliers à Paris ont repris leur progression. Le marché immobilier dans la capitale reste particulier pour le neuf comme l'ancien et le prix median varie fortement selon les quartiers. Toutefois la demande reste beaucoup plus forte que l’offre dans toute le capitale. Les maisons à vendre, plus rares que les appartements, sont particulèrement prisées. Logisneuf analyse la situation pour chaque arrondissement.
Le prix moyen* au m² de la ville de Paris est de 11 628 € par m² pour un logement neuf.
(Prix calculé sur la base de l’ensemble de notre catalogue, au sein des arrondissements indiqués dans le tableau ci-dessous)
La ville de Paris est divisée en 20 arrondissements. Pour mieux vous guider dans son offre de programmes immobiliers neufs, Logisneuf affine ses données et vous livre le prix moyen* par secteur :
* prix moyen constaté dans l’ensemble de l’offre Logisneuf pour chaque arrondissement de Paris. Estimation donnée à titre indicatif.
Malgré la tendance actuelle à la baisse des prix immobiliers, le marché immobilier à Paris reste solide. Sur le marché de l’ancien, le prix moyen du m² avoisine les 10 000 €. les investisseurs qui ont acheté un bien immobilier à Paris dans les années 2000 peuvent se vanter d’avoir triplé la valeur de leur placement ! Cependant, au sein d’un même secteur, les prix au mètre carré peuvent varier suivant le quartier ou même la rue.
Les notaires du Grand Paris constatent des tarifs en léger recul sur le marché immobilier parisien, même si l'écart de prix avec les métropoles de province reste important.
De nombreux acheteurs se rabattent donc sur la proche banlieue : la première couronne, voire la deuxième.
Le centre correspond au Paris historique. Habiter dans l’île de la Cité ou côtoyer Notre Dame et l’Hôtel de Ville nécessite d’y mettre le prix. Saint Germain des prés dans le VIe reste d’ailleurs le quartier le plus cher de la capitale.
Au cœur de Paris, le 1er arrondissement regroupe la Place-Vendôme, le Palais-Royal, les Halles et Saint-Germain-l’Auxerrois. On y trouve davantage de boutiques et de bureaux que de logements. Avec des prix très élevés autour de la place Vendôme et du palais royal, il faut se diriger vers les Halles pour trouver des logements plus accessibles.
Le 2e arrondissement est petit en superficie, mais les quartiers Gaillon, Vivienne, Mail et Bonne nouvelle en font un secteur attractif. L’offre de logements est limitée et les prix varient en fonction du type de bien. L’engouement reste intact autour de la rue Montorgueil, très prisée par une clientèle de jeunes cadres qui souhaitent s’installer près des grands boulevards.
Les 4 quartiers du 3e arrondissement (Arts-et-Métiers, Saint-Avoye, Enfants-Rouges et Archives) offrent un cadre de vie dynamique. Cet arrondissement en pleine transformation attire les nouveaux acheteurs, notamment autour du Boulevard Beaumarchais.
Le 4e arrondissement, avec ses quartiers Saint-Merri, Saint-Gervais, Arsenal et Notre-Dame propose peu de logements à l’achat. Ses prix élevés réservent ce secteur à une élite.
Avec la Sorbonne et Val de Grâce, le 5e arrondissement concentre les lieux d’enseignement et de recherche prestigieux. Habiter dans le Quartier Latin fait toujours rêver, toutefois l’offre y est très limitée. Une décote est possible pour les immeubles anciens présentant certains défauts.
Le 6e arrondissement, formé des quartiers Monnaie, Odéon, Notre-Dame-des-Champs et Saint-Germain-des-Prés est le plus cher de la capitale. Ses façades, son histoire, sont désormais réservées à une élite fortunée, pour l’achat d'une résidence principale.
Les arrondissements de l’ouest se négocient également au prix fort. La demande reste supérieure à l’offre dans les 7e et 8e arrondissements : l’emplacement rassure les investisseurs et attire les acheteurs étrangers.
Le 7e arrondissement, l’un des plus prestigieux de Paris, regroupe les quartiers Gros-Caillou, les Invalides, Saint-Thomas-d’Aquin et Ecole Militaire. Le parc immobilier est varié mais également très disputé. Les biens d’exception proches de la Tour Eiffel ou des Invalides nécessitent un budget conséquent.
Le 8e arrondissement offre peu de secteurs résidentiels. Les quartiers Faubourg de Roule, Europe, La Madeleine et Champs-Élysées hébergent les centres de pouvoir et de décision. Les rares biens proposés à l’achat sont généralement des immeubles anciens de type haussmannien.
On trouve dans le 9e arrondissement des prix abordables dans un secteur central et dynamique. Les quartiers Saint-Georges, Rochechouart, Chaussée d’Antin et Montmartre, même s’ils sont riches de banques, de grands magasins et de lieux culturels, présentent aussi des secteurs résidentiels. Toutefois, les offres y sont rares. Pour la location, les investisseurs sont toujours aussi friands de petites surfaces (studio, F1 / T1).
Le 17e arrondissement se compose de 4 quartiers : Ternes, Plaine-de-Monceaux, Batignolles et Épinettes. Aussi bourgeois que le 16e au sud, il se montre plus cosmopolite au nord. On y trouve des prix un peu plus attractifs pour les familles. Dans le quartier des Batignolles, un nouveau secteur se développe à la place des anciennes friches ferroviaires. Il présente des tarifs plus abordables qu’autour de l'Etoile ou du parc Monceau, mais plus élevés qu’aux Epinettes.
Au nord, les prix des beaux immeubles restent stables. Les arrondissements du nord-ouest, traditionnellement populaires et cosmopolites, attirent depuis quelques années des ménages plus aisés.
Le 10e arrondissement correspond aux quartiers Saint-Vincent-de-Paul, porte Saint-Denis, porte Saint-Martin et Hôpital Saint-Louis. Il s’agit d’un des secteurs les moins onéreux de Paris. Avec ses axes routiers et ses deux gares, l’arrondissement est très prisé des familles et des cadres trentenaires, car il dispose de toutes les infrastructures de transport nécessaires à la vie quotidienne. L’habitat encore bon marché devrait bientôt être rénové, ce qui aura des incidences sur les prix au m².
À l’est de Paris, le 11e arrondissement regroupe les quartiers les plus peuplés de la ville : Folie Méricourt, Saint-Ambroise, La Roquette et Sainte-Marguerite. Les prix immobiliers y sont dans la moyenne mais ont tendance à augmenter. Les rues animées de République et de Bastille attirent en effet beaucoup les Parisiens. Le parc immobilier se compose en majorité de petites surfaces (F1 / T1, F2 / T2).
Le 18e arrondissement compte parmi ses quartiers Grandes-Carrières, Clignancourt, Goutte-d’Or et Chapelle. Ce secteur cosmopolite et animé connaît de fortes variations de prix en fonction des quartiers.
Le 19e arrondissement, au nord de Paris, s’étend sur les quartiers Villette, Pont-de-Flandres, Amérique et Combat. Ce secteur populaire, idéal pour l’accession, est l’un des moins chers de la capitale.
À l’est de Paris, les quartiers Belleville, Saint-Fargeau, Père-Lachaise et Charonne forment le 20e arrondissement de la capitale. Malgré de grandes différences de prix selon les quartiers, il est l’un des arrondissements les moins chers de Paris, ce qui le rend de plus en plus attractif. Ainsi, les alentours du Père-Lachaise sont très prisés, mais on peut trouver plus accessible à Belleville. Les copropriétés des années 70, notamment, font l’objet d’une décote.
Les arrondissements du sud de la capitale attirent principalement les familles.
Au sud-est de Paris, les quartiers Quinze-Vingts, Bercy, Picpus et Bel-Air forment le 12e arrondissement de la capitale. Ce secteur très vaste propose également un habitat varié, entre le Bercy moderne et les immeubles haussmanniens du Faubourg Saint-Antoine. La proximité du bois de Vincennes représente un atout supplémentaire.
Sur la rive gauche de la Seine, le 13e arrondissement se compose des quartiers Salpêtrière, Gare, Maison-Blanche et Croulebarbe. Autrefois peu cher, il a vu ses tarifs augmenter après une grande phase de rénovation. Le prix moyen au m² reste toutefois attractif. Des secteurs comme les Gobelins ou la Butte-aux-cailles séduisent les jeunes couples avec enfants.
Le 14e arrondissement, avec ses quartiers Montparnasse, Plaisance, Petit-Montrouge et Parc-Montsouris conserve son image de secteur populaire. Les prix pratiqués ne sont pourtant guère attractifs. Plutôt calme, à l’exception des rues plus animées proches de la gare, le 14e attire familles, étudiants, ainsi que les cadres autour du parc Montsouris. Les primo accédants trouveront plus de biens adaptés à leur budget autour de la Porte de Vanves.
Le 15e est le plus vaste arrondissement de Paris et par conséquent, le plus peuplé. Il a pour principaux quartiers Grenelle, Javel, Saint-Lambert et Necker. Cet arrondissement vivant et bien desservi propose tous types de surfaces, à la vente comme à la location. Toutefois, les grands appartements ont actuellement plus de difficultés à trouver preneur.
Le 16e arrondissement se compose des quartiers Porte-Dauphine, Chaillot, La Muette et Auteuil. Ce secteur huppé et résidentiel représente une valeur sûre de Paris, car il offre aux familles aisées un cadre de vie calme et un environnement sécurisé.
Loyers de marché dans la métropole du Grand Paris, par type, en €/m² :
Studios | F2 / T2 | F3 / T3 | F4 / T4 et + | 5 pièces et + | Ensemble |
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25,15 | 21,02 | 18,44 | 18,79 | 21,99 | 21,39 |
(Source Clameur - chiffres 2022)
Le dispositif Pinel offre une réduction d’impôt sur le revenu pour l’achat d’un ou de deux biens immobiliers neuf par an. L’avantage fiscal correspond à 9, 12 ou 14 % de la valeur de l’investissement répartis sur 6, 9 ou 12 ans, (dans la limite de 300 000 €, sous conditions de ressources du locataire et d’un plafond de loyer).
Paris se situe en zone A bis, zone où la demande est plus importante que l’offre. Le plafond maximum d’un loyer Pinel en 2024 est de 18,25 €/m² à Paris et dans toute la zone A Bis.
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