La maison passive, le logement tout confort
Habiter un logement BEPAS, c’est-à-dire une maison passive ou un appartement passif, apporte un maximum de confort au quotidien grâce à la qualité de son isolation. C’est également un gage d’économie d’énergie : les bâtiments à énergie passive (BEPAS) sont plus efficaces que le niveau de performance exigé par la nouvelle RT 2012.
Le bâtiment à énergie passive (BEPAS) ou maison passive est dérivé du concept allemand Passivhaus. Plus performant que le bâtiment BBC, ce type d’habitation est mis au point pour consommer un minimum d’énergie. C’est en cela un logement durable, confortable et économique à l’usage.
Le concept est encore peu développé en France, mais devrait se généraliser rapidement : la maison passive et la maison positive (BEPOS) sont appelées à représenter la norme dans le cadre de la future réglementation thermique RT 2020.
Une isolation et une ventilation performantes procurent une température homogène dans toutes les pièces ainsi qu’un air sain, en évitant une trop grande humidité. L’architecture du bâtiment et son orientation au soleil sont également prises en compte, afin de bénéficier au maximum de la chaleur et de la luminosité naturelles.
Si l’investissement de départ est un peu plus important que pour une habitation traditionnelle, une maison passive est rentabilisée au bout d’une quinzaine d’années. En effet, on évalue les dépenses de chauffage entre 10 et 25 € seulement par mois, et entre 15 et 30 € par mois pour l’ensemble de la consommation énergétique. Sans économiser sur la qualité de vie au quotidien !
Autre atout intéressant : la valeur immobilière d’un logement labellisé est plus élevée à la revente.
La faible consommation d’énergie réduit l’impact de ce type de construction sur l’environnement grâce à une plus faible émission des gaz à effet de serre. Le concept est valable pour tous les types de construction, y compris la méthode traditionnelle. On peut toutefois aller encore plus loin dans la dynamique écoresponsable en choisissant, par exemple, une maison à ossature bois ou la filière sèche.
La maison passive utilise toutes les sources de chauffage gratuites : soleil, habitants, électroménagers… Le choix des matériaux est donc important pour obtenir une température homogène toute l’année. Il s’agit donc de récupérer et conserver cette chaleur en hiver afin de réduire l’utilisation de systèmes de chauffage, tout en évitant la surchauffe en été.
La maison passive utilise toutes les sources de chauffage gratuites : soleil, habitants, électroménagers… Le choix des matériaux est donc important pour obtenir une température homogène toute l’année. Il s’agit donc de récupérer et conserver cette chaleur en hiver afin de réduire l’utilisation de systèmes de chauffage, tout en évitant la surchauffe en été.
Certaines zones du bâtiment, comme les seuils ou les balcons peuvent provoquer des fuites de chaleur. Renforcer l’isolation dans ces endroits critiques évite les déperditions thermiques et la condensation.
Les parois extérieures, les fenêtres doivent être les plus étanches possibles pour empêcher l’humidité d’entrer. L’intérêt est double : faire des économies d’énergie et conserver un bâtiment sain.
La ventilation permet de purifier l’air et d’évacuer l’humidité. La maison passive utilise généralement une VMC double flux à récupération de chaleur. Ce système extrait l’air vicié dans la cuisine et la salle de bain puis réchauffe l’air entrant avant de l’introduire dans les pièces de vie.
Pour prolonger la démarche, choisir des appareils économes en énergie permet de réduire le coût de fonctionnement et de rentabiliser son investissement plus rapidement.
Le label BEPAS (Bâtiment à énergie passive) correspond à celui du Passivhaus allemand. Les critères sont plus exigeants que la réglementation thermique 2012, en vigueur actuellement.
Pour obtenir le label BEPAS, il convient de respecter certaines normes :
La maison passive prépare la maison positive, dite à "zéro énergie". Le BEPOS a pour objectif de produire sur l’année plus d’énergie qu’il ne consomme. Elle dispose pour cela de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes ou d’autres générateurs qui produisent de l’énergie localement, réinjectée sur le réseau EDF.
Depuis le 1er janvier 2013, la RT 2012 est en vigueur pour toutes les constructions neuves. En 2020, le niveau réglementaire fixera les bâtiments BEPOS ou BEPAS comme performance minimale.