L’énergie solaire, comme les autres énergies renouvelables, permet d’allier confort et respect de l’environnement.
De plus, investir dans une maison solaire peut se révéler intéressant financièrement : on revend l’électricité non consommée et on déduit de ses impôts les frais liés à la réalisation des travaux.
Depuis le 1er janvier 2013, la Réglementation Thermique RT 2012 concerne tous les logements neufs. Plus exigeante que la norme BBC, elle impose un niveau de consommation inférieur à 50 kWh par m² et par an en agissant sur les « 5 usages » : le chauffage, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (ventilation, pompe à chaleur…).
Cette nouvelle norme conduit promoteurs et architectes à proposer de nouveaux types d’habitats, comme la maison passive (BEPAS) ou le bâtiment à énergie positive (BEPOS), que le Grenelle de l’environnement rendra obligatoire en 2020. Ces constructions intègrent des équipements à haute performance énergétique grâce à l’emploi d’énergies renouvelables. L’habitat de demain pourra donc difficilement se passer des solutions solaires, plus développées en France que les énergies éolienne et géothermique.
Il existe deux systèmes utilisant l’énergie solaire : le premier permet de couvrir une partie de ses besoins en électricité, le second en eau chaude sanitaire.
Dans le cas du photovoltaïque, les panneaux solaires se composent de matériaux semiconducteurs qui réagissent aux photons de lumière et créent un courant électrique.
L’électricité qui n’est pas utilisée immédiatement peut être stockée dans une batterie, mais si le logement est raccordé au réseau EDF, il est plus avantageux de la revendre à un fournisseur.
La surface de panneaux solaires à installer dépend de la surface du toit et bien sûr du budget alloué à l’installation. En fonction de la région et de l’efficacité des capteurs, la production annuelle peut varier de 100 à 170 kWh par m² de capteur. Il faut compter 5 à 10 ans pour rentabiliser son investissement en installation photovoltaïque.
Le solaire thermique utilise des capteurs qui s’échauffent au soleil et transmettent cette chaleur à un fluide. Ce fluide caloporteur circule dans des conduits et réchauffe certains équipements :
Il convient de bien étudier la superficie de panneaux solaires nécessaire, car la chaleur non utilisée est perdue. Une surface trop faible n’apportera pas suffisamment d’énergie solaire.
Une surface trop importante fournira de la chaleur inutile l’été, risquant même des surchauffes. La productivité de l’installation dépend de la performance des panneaux, mais également de leur orientation et de leur inclinaison.
Une installation bien orientée, aux bonnes dimensions, peut produire environ 400 kWh/m² par an.
Pour connaître le coût d’investissement d’un système énergétique solaire, il convient de prendre en compte :
Tout particulier produisant son électricité peut injecter ce qu’il n’a pas consommé dans le réseau. Il met en place un partenariat avec une compagnie d’électricité pour une durée de 20 ans. Le tarif de rachat est fixé par l’Etat tous les trimestres*. Il varie selon que l’installation est intégrée dans le bâti ou non.
L’achat de matériel photovoltaïque et son installation sont soumis à un taux de TVA réduit si :
*(Voir le site de la Commission de régulation de l’énergie : http://www.cre.fr/)
Vous souhaitez réaliser des travaux dans votre résidence principale afin d’améliorer sa performance énergétique ? Vous avez peut-être droit au crédit d’impôt transition énergétique (CITE).
Que vous soyez propriétaire ou locataire, vous pouvez, dans certaines conditions, déduire de vos impôts 30 % de vos dépenses de rénovation énergétique (achat de certains équipements ou frais de travaux réalisés par une entreprise Reconnue Garant de l’Environnement).
L’installation d'équipements de production d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l'énergie solaire fait partie des dépenses concernées par le CITE.