Lors de la visite d’une ZAC d’Alfortville (94) le jeudi 21 mars, François Hollande a annoncé le plan d’urgence qu’il souhaite mettre en place d’ici janvier 2014 en faveur du logement.
En 20 mesures, le gouvernement souhaite créer un choc de confiance qui lèvera « tous les freins à la construction ». L’objectif premier est bien sûr de relancer l’immobilier. Mais l’urgence pèse également sur l’emploi dans le secteur du bâtiment. Rappelons que la construction d’un logement neuf représente jusqu’à deux emplois.
Ce « Plan d’investissement en faveur du logement » se décompose en 5 mesures phares :
En ce qui concerne la construction de logements neufs, d’autres mesures devraient voir le jour :
Si la plupart des acteurs immobiliers saluent une prise de conscience face à l’urgence de la situation, beaucoup se montrent sceptiques. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) salue la création d’un statut de logement intermédiaire destiné aux classes moyennes, tandis que L’Union des maisons françaises (UMF) estime que l’allègement des normes ne suffira pas à inverser la courbe des ventes de logements neufs. D’autres promoteurs soulignent que ce train de mesures ne sera pas applicable avant le 1er janvier 2014.
Alors que l’on évalue les besoins à 500 000 logements neufs par an, le nombre de mises en chantier ne devrait pas dépasser 316 000 en 2013. Ainsi, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) prévoit 40 000 pertes d’emplois et une baisse du chiffre d’affaires de 3 % pour le secteur de la construction.