Un décret publié le 31 juillet reconduit pour un an la mesure d’urgence mise en place en août 2012. (voir l’actualité du 18/07/2012). Cette réglementation s’applique aux appartements et maisons loués vides dans les grandes villes. Les logements mis en location pour la 1re fois (dans le cadre d'un investissement Pinel, par exemple) ou meublé ne sont pas visés.
Ce dispositif concerne 39 agglomérations de 50 000 habitants ou plus, en métropole ou en outre-mer, où l’on constate des « tensions anormales du marché locatif ». Le décret prend en compte deux critères précis :
En fonction de ces éléments, Douai-Lens et Forbach sortent du dispositif, tandis qu’Arras, Compiègne et Rouen l’intègrent au 1er août 2013.
En pratique, le bailleur qui possède un logement dans une de ces zones peut toujours augmenter le loyer lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. La revalorisation doit cependant s’effectuer sur la base de l’indice de référence, publié par l’INSEE.
Deux situations permettent toutefois d’augmenter les tarifs malgré le plafonnement. Il faut pour cela :
Cette mesure reste provisoire. Le projet de loi ALUR, dont le texte sera examiné par l’assemblée Nationale en septembre, prévoit un dispositif basé sur l' observation du marché local et des loyers de référence (voir l’actualité du 27/06/2013).
Amiens, Annecy, Annemasse, Arles, Arras, Beauvais, Bordeaux, Caen, Creil, Compiègne, Fréjus, Grenoble, La Rochelle, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille - Aix-en-Provence, Meaux, Menton, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulon, Toulouse.
Basse-Terre, Cayenne, Fort-de-France, Le Robert, Mamoudzou, Pointe-à-Pitre - Les Abymes, Saint-André, Saint-Denis, Saint-Louis, Saint-Paul, Saint-Pierre.