Prêt immobilier pour un 1er achat : les banques trop frileuses ?

Prêt immobilier pour un 1er achat : les banques trop frileuses ?

Par Groupe Logisneuf, le 26/10/2012 17:05
Mis à jour le 08/12/2021 16:03
Une « France de propriétaires » est-elle encore possible ? A l’heure où l’achat immobilier est plus que jamais perçu comme une sécurité, les ménages jeunes ou à revenus modestes rencontrent plus que les autres des difficultés à trouver un financement.
Crédit immobilier pour un premier achat

Avec le ralentissement du marché, les banques cherchent, on peut le comprendre, à fidéliser une nouvelle clientèle, de préférence jeune et solvable. Elles se montrent toutefois sélectives dans l’attribution d’un crédit immobilier. On constate en effet :

- Un raccourcissement de la durée moyenne des prêts : les crédits inférieurs à 15 ans progressent

- Une demande d’apport personnel de plus en plus importante, qui représente souvent entre 10 et 20 % du montant total du prêt

S’y ajoutent en 2012 des dispositifs de soutien revus à la baisse, comme le PTZ+ dans l’ancien.

Ce durcissement des conditions d’emprunt pénalise en premier lieu les jeunes ménages à revenus modestes. Ainsi, au deuxième trimestre, 22 % des moins de 35 ans ont souscrit un prêt de 25 ans ou plus, contre 31,7 % en 2011.

Certaines familles trouvent une solution dans la solidarité entre générations : de plus en plus, l’épargne des parents, voire des grands-parents, fournit l’apport personnel des jeunes acquéreurs. Cet expédient n’est pas possible pour tous, et l’on peut se demander si les établissements financiers jouent leur rôle. N’excluent-ils pas de l’accession à la propriété une partie de la population qui pourrait contribuer à la relance du marché immobilier ?


Les agents immobiliers ont alors un atout à jouer en devenant force de conseil auprès de leurs clients. En les aidant, le plus en amont possible, à déterminer le meilleur financement, ils leur permettront d’acheter un logement sur une durée adaptée à leur style de vie. Plutôt que rester locataire en attendant une éventuelle baisse des prix, il est préférable de devenir propriétaire le plus jeune possible. Un crédit étalé sur 20 ans plutôt que 15 amputera moins un budget.

Les sondages le démontrent, 92 % des Français non propriétaires souhaitent acheter leur résidence principale. On a vu l’effet bénéfique de mesures telles que le PTZ pour les acquéreurs ou le Scellier chez les investisseurs. Les acteurs du marché ont donc tout intérêt à proposer des offres de financement qui restaureront la confiance des candidats à l’accession et les inciteront à concrétiser leurs projets.



Pour savoir comment financer sa résidence principale, consultez nos dossiers Préparer son budget et Prêts immobiliers.

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