Cela fait 300 ans que cela dure, et elle en est fière, la capitale du Languedoc-Roussillon ! Cette audace architecturale qui la rend unique, Montpellier la préserve et l'encourage. Nombre de ses équipements publics portent la griffe de grands designers. C'est désormais son parc de logements que la Ville souhaite embellir. Dans la lignée des Folies, ces belles demeures du XVIIIe siècle, deux réalisations d'exception verront bientôt le jour.
Bien sûr, on aime Montpellier pour le soleil du midi et les plages toutes proches, aux portes des Pyrénées. Les étudiants apprécient son université, noble institution abritant la plus ancienne faculté de médecine. Quant aux nouveaux arrivants qui grossissent chaque année le nombre d’habitants, ils plébiscitent son bassin d’emplois conséquent.
Une autre caractéristique est ancrée dans les gènes de Montpellier. Du cœur médiéval de l’Ecusson aux nouveaux quartiers, il suffit de déambuler dans ses rues pour comprendre à quel point la ville collectionne les pépites architecturales. Christian de Portzamparc, Jean Nouvel, Zaha Hadid, Richard Meier ont signé certaines réalisations contemporaines, comme l’hôtel de ville, le centre commercial Odysseum ou encore le quartier Antigone. Ce mélange des styles méditerranéen, médiéval et moderne, a valu à la ville de se classer au palmarès des 45 destinations les plus en vogue en 2012 selon le New York Times.
Cet engouement particulier pour l’audace architecturale n’est pas récent. À partir du XVIIe siècle, des aristocrates et de riches bourgeois s’offrent de belles demeures en ville puis à la campagne. Les somptueuses bâtisses et les remarquables jardins du château de Flaugergues, du château de la Mogère ou encore du Domaine Bonnier de la Mosson affichent aux yeux de tous la réussite de leur propriétaire. Surnommées « folies », elles ont marqué le territoire autant que les esprits, au point de faire partie intégrante de l’identité de Montpellier. La majorité de ces édifices est aujourd’hui classée ou inscrite à l’inventaire des monuments historiques.
En savoir plus sur MontpellierTrois siècles après leurs grandes sœurs, 12 nouvelles folies, accueillant logements, bureaux et commerces, devaient poursuivre la tradition. L’ancienne équipe municipale, dirigée par Hélène Mandroux avait en effet décidé de parsemer le territoire d'ouvrages innovants, visibles depuis les lignes de tramway. Une grande liberté était donnée aux architectes, le choix final relevant d’un jury d’élus et d’habitants de chaque quartier.
Mais le nouveau maire Philippe Saurel en a décidé autrement, préférant concentrer son action sur l’accession à la propriété. Seuls deux projets déjà engagés verront le jour. Le premier programme, mené par l'architecte anglo-iranienne Farshid Moussavi, se dressera bientôt sur la place Manuguerra.
Imaginez un immeuble d’habitation évoquant une sculpture ondoyante. Le langage architectural décline des formes galbées, créant une silhouette remarquable dans le paysage.
La résidence est conçue comme une superposition de villas sur neuf étages. Les 36 appartements qui la composent proposent des volumes atypiques et un large choix d’orientations mais tous offrent un ensoleillement optimal et une protection contre les vents. Les logements s’ouvrent sur un bel espace à vivre extérieur : balcon, loggia fermée d’un rideau ou vaste terrasse. Le jeu d’avancées et de retraits des terrasses apportent aux résidents une intimité légitime mais aussi une grande variété de vues sur la ville, la Lironde et les espaces verts alentour.
Les logements de 2, 3 ou 4 pièces disposent d’agencements intelligents : cuisine ouverte pour plus de luminosité et de convivialité, espace nuit séparé des pièces à vivre...
Ce programme de caractère porte bien son titre de 1ere folie du XXIe siècle. Elle offre à quelques privilégiés l’opportunité de participer à l'histoire architecturale de la ville, tout en bénéficiant d’un cadre de vie de grande qualité.