Telle est la question à laquelle tente de répondre la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) qui a présenté le 7 juillet son observatoire à la presse.
Du côté des facteurs favorables : la baisse des prix, facteur de soutien de la solvabilité des ménages qui se restaure de +4.2% sur un an et retrouve son niveau de 2004.
Mais malgré la baisse des taux de crédit immobilier qui a resolvabilisé une partie des acquéreurs, la FNAIM estime que le rebond du marché n'a pas eu lieu, comme en témoigne la baisse du nombre des transactions (- 30 % sur un an), « une crise de confiance peut favorable à la relance » et « un moral des ménages toujours dégradé ».
La baisse des prix ne semble donc pas pouvoir, à elle-seule, constituer aujourd'hui « le facteur de reprise ». D'autant que le mouvement de recul des prix amorcé au cours du 1er semestre 2008, confirmé au 2nd semestre 2008 (-2.9% et -6.5% de baisses au 3ème et au 4ème trimestre 2008), semble marquer une pause.
Pour soutenir le marché, la Fnaim en appelle aux pouvoirs publics en demandant la baisse au moins temporaire des droits de mutation et le doublement du prêt à taux zéro dans l'ancien.